Mode magazine
Les chroniques de sylvain Legault
L’intimidation à l’école - Page 3
Trop de personnes actuellement suggèrent de fausses pistes de solution et qui aboutissent sur de faux débats. Ce qui a pour effet, d’occulter le véritable problème vers d’autres causes supposément associées, mais qui n’apportent qu’ambigüité et un manque d’action. Je vous en énumère quelques-unes.
On fait de la publicité sur le fait que les parents doivent surveiller leurs enfants qui pourraient être victimes de violence sur internet ou à l’école. Et pourquoi ne pas interpeller les parents des potentiels agresseurs? Boooo! c’est mal!
Retourner le jeune fautif chez lui : Absurde! D’abord il y a une loi de fréquentation scolaire au Québec qui oblige celle-ci. Ensuite, il faut savoir que les parents ont les mains attachées. En effet, on leur demande d’agir et de s’investir, mais en même temps on leur reflète qu’ils sont incompétents comme parents et qu’ils ont mal élevé leurs jeunes. On emploi des termes tel que carence parentale dans le jargon professionnel.
Que les délinquants agresseurs se voient infliger un dossier criminel : Idiotie! La plupart des jeunes regrettent leur passé d’intimidateur et les affliger d’un dossier criminel ne pourra que les nuire autant que cela nuit aux victimes. D’ailleurs, nous voyons mal comment on pourrait établir une faute criminelle dans ces cas, alors que dans d’autres crimes majeurs on ne le fait pas.
Poursuivons. Croire que l’organisation scolaire n’est pas si mal après tout, puisque certains réussissent c’est en quelque sorte dire que nous acceptons la loi de la fatalité ainsi que les dommages collatéraux. Non! Cela prend des réformes, non seulement académiques, mais aussi structurelles.
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Lanaudière