Donc, première fausse vérité à défaire ici, c’est que vous n’y êtes pour rien. Ce n’est pas votre faute et ce n’est pas un manque de volonté, car vous vous êtes pris dans un système que vous n’avez jamais vu poindre à l’horizon. C’est normal! Vous êtes la victime de vous-même au même titre qu’une victime d’un système social, de condition économique ou une situation paralysante. La télévision, les ordinateurs et notre style de vie ont fait de nous des consommateurs passifs, malades et déconnectés de la réalité, si réalité il y a. Bref, nous pouvons maintenant arrêter de vivre dans le reproche, la culpabilité ainsi que la honte.
Comme nous l’avons vu dans la chronique précédente, vous n’avez pas à chercher quelque chose de miraculeux ailleurs que dans vous-même. Tout s’y trouve déjà et demande qu’à être potentialisé. Ce que je veux dire ici, c’est que ce qui se dit et circule dans votre tête n’arrive pas à se manifester concrètement dans la réalité. Vous avez sûrement une excellente idée de ce qu’il vous faut faire et je suis certain, également, que vous savez aussi comment le faire, mais voilà…cela reste une intention qui ne cesse de vous ronger l’intérieur. Cela est très mauvais comme idée à entretenir, car pour plusieurs d’entre nous cela renvoie à un message judéo-chrétien particulièrement destructeur quand on s’y identifie. C'est-à-dire que nous avons tous déjà entendu que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Reste que notre cerveau peut y faire des associations dangereuses et y prêter des formes très négatives de l’estime de soi ainsi que dans ses capacités. Les années passent et on a peine à croire que nous y arriverons un jour. De plus, le passage du temps transforme ce phénomène en une forme de résilience néfaste qui aboutit généralement à l’abandon total de quelque démarche que ce soit.
