L’intimidation à l’école - Page 2
Voyons donc les formes que prend cette violence dans nos écoles. D’abord, les insultes, directes ou indirectes. Ensuite, la dépréciation, vulgarité, arrogance, menaces. Ce n’est pas tout! Voyez encore : moqueries de mauvais goût par rapport à des conditions physiques ou mentales, visant aussi l’ethnie et/ou la condition sociale.
Poursuivons avec les assauts physiques comme : coups, blessures, ségrégations et séquestration. Et ce n’est pas tout. Voyez encore! Délits sexuels en tous genres : prostitution obligée, fellation et viol collectif. C’est beau n’est pas? Vous ne croyez pas? Demandez à vos jeunes pour voir!
Cette violence qu’on réduit à de l’intimidation se fait par un ou deux individus, dans certains cas et par un groupe dans l’autre. Tout cela sous les yeux d’un personnel qui n’avouera jamais cette réalité. Nous ne les accusons pas cependant, car ils sont victimes eux-mêmes de ce construit. La lutte contre l’intimidation pour eux, met littéralement leur poste en jeu ainsi que leur sécurité, dans certains cas. Par contre, il va falloir se sortir la tête du sable un de ces jours.
Quels sont les effets, car ce n’est pas juste une histoire triste de jeunesse qu’on finit par oublier quand on devient grand. Il faut bien comprendre que pour les chanceux d’entre nous (voir ici le partage d'une tranche de vie) qui y survivent, d’autres n’ont pas cette chance. Perte de l’estime de soi, dévalorisation de toute réussite, isolement, perte de la confiance en soi, difficultés relationnelles et émotionnelles. Vient ensuite la perte des habiletés sociales, une pauvre performance académique et professionnelle, un comportement immature et sexué. Plus grave encore, la délinquance, le crime -parfois violent- et la consommation de drogue et d’alcool. Voilà le topo! Et non tout cela ne disparaît pas à 18 ans!
Lanaudière